Dans la nuit du 1er au 2 juillet, le marché situé sur la place de la cathédrale de Port-au-Prince est parti en fumée suite à un incendie dont les causes sont, jusqu’à date, inconnues.
Les marchands, dans leur propos, rendent responsables les agents de la mairie qui, depuis plusieurs semaines, débarrassent les rues de leurs étals. Opérations qui se déroulent dans tous les coins de la capitale où on trouvait des marchés informels.
Les étalagistes qui disent ne pas avoir d’objection à laisser les troittoirs aux piétons, exigent cependant d’être installés ailleurs, de préférence dans un endroit désigné par les autorités municipales.
Sur les lieux de l’incendie, la consternation s’est muée en colère ce qui a donné naissance à une manifestation qui a vite dégénéré en bataille rangée entre les agents municipaux et les victimes.
Les vitres de deux véhicules de la mairie ont été brisées par les étalagistes qui accusent les agents municipaux d’être les auteurs de l’incendie qui a détruit la totalité de leurs marchandises.
Interrogé à ce sujet, le titulaire de la mairie de Port-au-Prince, Jean Yves Jason a nié toute implication dans l’incident. Il a cependant rappelé la volonté de son cartel de réaménager l’espace.
Il a également annoncé avoir écrit une lettre au responsable national de la sécurité publique afin de l’informer des nombreuses agressions dont sont victimes les agents municipaux dans l’exercice de leurs fonctions.
Le marché de la cathédrale de Port-au-Prince abrite depuis plus de 20 ans un marché de vente et d’achat d’appareils électroniques de toutes sortes.
EL/HPN
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