Les semaines de grève observées par le syndicat des employés de la Teleco ont une conséquence économique négatif sur la rentrée de l’entreprise.
La compagnie de télécomunications a fait une perte de 40 millions de gourdes durant ces trois semaines de grève entrepris par le syndicat des employés.
Le directeur a fait le point sur la situation de la Teleco qui, avant la grève, encaissait par mois 25 à 35 millions de gourdes pour les opérations locales et 600 à 700 mille dollars pour les opérations internationales.
« Aujourd’hui, la Téléco a des dettes envers les secteurs public et privé qui s’élèvent de 1.4 à 1.6 milliards de gourdes. Sur 150 mille lignes installées, 25 mille sont en panne. Le secteur public doit à la Téléco plus de 600 millions de gourdes », selon le directeur général de la Teleco.
M. Présumé croit, dans sa politique dite « de reforme », que la réduction du personnel est significative. Selon lui, la Teleco peut fonctionner avec un effectif de 800 à 1200 employés au regard des normes de concurrence contrairement aux 3500 qui font actuellement partie du personnel.
Certains ministères ont contracté envers l’entreprise des dettes d’environ 120 millions de gourdes. Des démarches sont entreprises auprès du gouvernement pour permettre aux institutions publiques d’acquitter leurs dettes envers la Téléco, grâce au budget rectificatif.
Michel Présumé mentionne que les clients individuels, le commerce et l’industrie ont une dette de plus de 400 millions de gourdes sans tenir compte des opérateurs locaux de téléphonie mobile.
Le directeur précise que le recouvrement de ces dettes est insuffisant pour arriver au développement et à la modernisation de l’entreprise. Toutefois, il admet que cela peut la réhabiliter.
CW/HPN
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